Tango argentin à Cahors
Le tango
Le tango argentin est apparu à la fin du XIXe siècle : Buenos Aires et Montevideo s’en partagent la paternité. Il prend forme dans les bas-fonds du port de Buenos Aires, qui accueillait à l’époque une forte immigration européenne. C’est dans les lupanars qu’il se développe et la bonne société de Buenos Aires le méprise totalement.
Or le tango ne va pas tarder à s’échapper de son berceau et c’est en France qu’il débarque. La haute société parisienne va lui donner ses lettres de noblesse. Tout auréolé de son passage à Paris qui est, à l’époque, le symbole de la culture et du raffinement, le tango reviendra à Buenos Aires égayer les soirées de la bonne société.
Le tango traversera tant bien que mal les différentes périodes de l’histoire de l’Argentine.
Il connaîtra son âge d’or dans les années 1930-1940, puis disparaîtra presque sous la dictature. À la fin de celle-ci (1983), il va renaître jusqu’à devenir un phénomène mondial.
Les maestros argentins s’exportent dans de nombreux pays, les danseurs contemporains y voient également un moyen de s’exprimer. Le tango argentin devient ainsi une danse de spectacle et de nombreuses troupes nous viennent régulièrement de Buenos Aires.
Il reste avant tout une danse de bal, fondée sur la liberté et l’écoute entre partenaires et avec la communauté du bal. Dans les milongas il partage la piste avec deux autres danses : la milonga (oui, c’est le même nom), et la valse argentine.